Mobilisation pour le maintien des Trains de Nuit

Le 26/11/2016 à Paris Austerlitz :

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Crédit photo : Rendez moi mon train

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Crédit photo : Rendez moi mon train

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Crédit photo : Rendez moi mon train

En cette fin novembre, les voyageurs des Trains de Nuit se mobilisent dans de nombreuses villes de France pour montrer leur attachement au réseau qui permet des liaisons avec des régions excentrées de manière écologique et pratique, sans perdre de temps en journée et sans équivalent.

À Paris, des usagers du train, des militants du climat et des cheminots ont convergé sur les quais de la gare d’Austerlitz samedi midi pour réaffirmer leur soutien aux trains de nuit. Sur leurs pancartes figuraient les noms des destinations abandonnées par la SNCF et l’Etat (en noir, les villes qui ne sont plus desservies, en rouge, les villes situées sur des lignes en sursis).

Au moment où le gouvernement supprime la plupart des Trains de Nuit, les usagers se retrouvent dans leurs gares à Bordeaux, Bayonne, Albi, Pau, Chambéry, Annecy, Toulouse, Perpignan, Strasbourg, Paris etc…. Ils veulent montrer tous les services rendus par ces trains qu’on risque de regretter comme on regrette aujourd’hui les tramways d’il y a 50 ans. Ils disent qu’il est encore temps de réagir !

Contact:
Collectif Rendez moi mon train (ouiautraindenuit-paris@ntymail.com)
Avec le collectif Oui au train de nuit (ouiautraindenuit@ntymail.com)

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Quand l’État tue le train, le climat déraille

Paris, le 19 février 2016 10313720_546699855498608_5063293081634601502_n

Climat : la France a un train de retard

Ce vendredi matin, les J.E.D.I. for Climate et le collectif Rendez-moi mon train ont contesté, sur le quai du ministère de l’environnement, la décision du gouvernement d’abandonner les trains.

En effet, le secrétaire d’État chargé des transports a annoncé des arbitrages gouvernementaux suite aux travaux de la commission Duron.
Hélas ! Le gouvernement a pris la décision de mettre à mal l’offre ferroviaire Intercités, de jour comme de nuit, alors qu’elle est déjà mal en point, au détriment des voyageurs, des territoires et du climat.

Des milliers d’usagers seront privés du mode de transport le plus sobre en énergie et le moins polluant.

Ce mauvais aiguillage gouvernemental intervient alors que l’offre Intercités de nuit a baissé de 20 % et de 10 % pour les trains de jour depuis 2010. Les pouvoirs publics privilégient toujours plus les déplacements en voiture, en car ou en avion, délaissant le réseau ferroviaire classique sous prétexte qu’il nécessite d’être entretenu !
Pourtant, les moyens financiers existent quand il s’agit de construire un aéroport à Notre-Dame des Landes, des lignes à grande vitesse, ou de subventionner des aéroports régionaux structurellement déficitaires.

Terminus pour les trains de nuit

Alors que le train de nuit est une offre de transports longue distance accessible financièrement et compatible avec la lutte contre le changement climatique, le gouvernement souhaite se désengager.

C’est un moyen de transport fiable et utile, à la fréquentation en hausse, qui est remisé dans une voie de garage.

Les choix du gouvernement pour la grande vitesse, les autocars et l’avion sont une grève du climat qui prend en otage les usagers et l’intérêt général.

Le climat n’a pas le droit d’Intercité

Deux mois seulement après la COP 21, le gouvernement oublie ses engagements et ferme les yeux sur le potentiel du train pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur le plus polluant en France. Aujourd’hui, le gouvernement passe une annonce : « Les passagers à destination du changement climatique sont attendus dans les cars Macron ».

Il faut raccrocher les wagons d’une politique environnementale ambitieuse et cohérente pour remettre le climat sur les rails. Investir dans le ferroviaire plutôt que dans un aéroport, c’est créer des emplois durables et faire des économies d’énergie.

Quand l’État supprime des trains, le climat déraille :
Mais gare ! La justice climatique contre-attaque…

Communiqué de presse

Paris – le 12 décembre 2014

Un collectif européen se mobilise pour remettre le train de nuit sur les rails !

Le jour du départ du dernier train de nuit Paris-Berlin est arrivé, il partira ce soir à 20h05 depuis la Gare de l’Est. Cette suppression fait suite à celle des principaux trains de nuit entre Copenhague et Cologne, Berlin et Varsovie, Paris et Madrid… Résultat, là où il fallait deux jours pour voyager de Suède en Espagne, il faudra désormais quatre jours. Mais les usagers du train, les employés du rail et les militants de protection de l’environnement et du climat n’ont pas dit leur dernier mot.


ARTNILes militants du rail et du climat uniront leurs forces autour d’une action visuelle ce soir au départ du train

Supprimer les trains de nuit : une erreur sans nom qui pourrait être évitée

Alors que l’Agence européenne de l’environnement vient de démontrer une nouvelle fois l’impact très néfaste du transport longue distance sur le climat1, les pays qui se veulent moteurs du projet européen et de la transition énergétique laissent s’éteindre le seul mode de transport écologique de longue distance à disposition des usagers.

La Deutsche Bahn explique sa décision par la hausse des coûts et la compétitivité du transport aérien low-cost, seul mode de transport complètement exonéré de taxe sur le kérosène et de TVA sur les billets d’avions. À l’heure de la transition énergétique, il serait plus cohérent de la part des Etats de cesser de subventionner les causes du changement climatiques pour réinvestir dans les solutions.

La disparition accélérée des lignes de train de nuit en Europe va aussi à l’encontre de la cohésion de l’Europe et de la mobilité de ses citoyens. Depuis plusieurs années, la ligne ferroviaire entre Berlin et Paris est très fréquentée et sa suppression n’est en rien justifiée. Et pour cause, plus de 13 000 personnes ont signé les pétitions en ligne2 pour le maintien de l’unique liaison ferroviaire directe entre les deux capitales.

réseauxLe réseau des trains de nuit deviendra très limité en 2015, année où l’Europe accueille la COP

Action au secours du train, du climat, et des emplois

Pour le collectif « Rendez-moi mon train», la décision de la Deutsche Bahn prive de nombreux usagers soucieux de se déplacer sans nuire à l’environnement ou sans se ruiner ou tout simplement en gagnant du temps, de la seule véritable alternative à l’avion pour voyager en Europe. Pire, elle rend l’avion et l’autocar plus compétitifs que le train au vu de l’offre de transport restante et met en péril de nombreux emplois de la transition énergétique alors que la filière ferroviaire est déjà au plus bas.

C’est pourquoi la SNCF, en coopération avec la Deutsche Bahn et les gouvernements français et allemand, se doit de maintenir cette liaison ferroviaire de nuit. Dans le contexte d’austérité budgétaire dont pâtit le transport ferroviaire en particulier, le collectif restera mobilisé pour veiller à ce que les services de trains de nuit français et européens soient sauvegardés.

Syndiqués du rail et militants pour la protection de l’environnement se rassembleront donc ce vendredi soir 12 décembre à 19h devant la gare de l’Est pour une action visuelle destinée à remettre le train sur les rails.

sauvonsletraindenuit.confused.petitContact presse : Collectif Rendez-moi mon train
Lorelei : 07 70 31 09 19
http://rendezmoimontrain.noblogs.org/

1 Le transport longue distance – au-delà de 300 km – est responsable des trois quarts des émissions de gaz à effet de serre dues aux transports et d’une grande partie de la pollution atmosphérique, selon une étude de l’Agence européenne de l’environnement parue lundi.

2 https://www.change.org/p/guillaume-­‐pépy-­‐nein-­‐zur-­‐streichung-­‐der-­‐nachtzugverbindung-­‐non-­‐à-­‐la-­‐suppression-­‐du-­‐train-­‐de-­‐nuit-­‐berlin-­‐paris et http://www.jordensvanner.se/trafik/save-­‐the-­‐european-­‐night-­‐trains

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